La Dernière Mode

Page créée le 27 janvier 2006 à 12h11 par François Direz print pdf

« Je recueille, maintenant, dans les divers coins de Paris, la souscription qu’il faut pour commencer une belle et luxueuse revue dont la pensée me domine : l’Art Décoratif, gazette mensuelle, Paris, 1872 »

La gazette me paraîtra pas, Mallarmé ne renonce pas, il persiste dans son intention de publier une revue et participe à la Revue du monde nouveau, de Charles Cros, en 1874. Il y fait paraître le Démon de l’analogie.

La Dernière Mode nait la même année. Mallarmé espère gagner quelque argent, comme quelques autres travaux alimentaires : les Dieux Antiques ou les Mots d’anglais. Il fait un travail de rédacteur, corrigeant et

Huit numéros en tout et pour tout, plus un neuvième auquel Mallarmé ne participe en rien. L’occasion pour Mallarmé de publier ses amis et les poètes qu’il admire : Coppée, Sully Prudhomme, Léon Valade, Catulle Mendès…

Sur les huit pages que compte la revue, pour le prix d’un franc 25, Mallarmé compose l’intégralité

Dernière modification le 26 octobre 2008 à 22h18