Citations de Stéphane Mallarmé

Page créée le 08 février 2008 à 16h29 par François Direz print pdf


(Rimbaud) Ce passant considérable ...
Quelques Médaillons et portraits en pied
Stéphane Mallarmé

Oui, que la Littérature existe et, si l'on veut, seule, à l'exclusion de tout.
La Musique et les lettres
Stéphane Mallarmé

Ayant peur de mourir lorsque je couche seul.
Poésies (1898), Angoisse
Stéphane Mallarmé

Un livre, dans notre main, s'il énonce quelque idée auguste, supplée à tous les théâtres, non par l'oubli qu'il en cause mais les rappelant impérieusement, au contraire.
Crayonné au théâtre
Stéphane Mallarmé

Un peu profond ruisseau calomnié la mort.
Poésies (1898), Hommages et tombeaux, Anniversaire, janvier 1897
Stéphane Mallarmé

C'était le jour béni de ton premier baiser.
Poésies (1898), Apparition
Stéphane Mallarmé

Calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur ...
Poésies (1898), Hommages et tombeaux, le Tombeau d'Edgar Poe
Stéphane Mallarmé

Car le Vice, rongeant ma native noblesse - M'a comme toi marqué de sa stérilité.
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Ce n'est pas avec des idées qu'on fait des vers, c'est avec des mots.

Stéphane Mallarmé

(Rimbaud) Ce passant considérable ...
Quelques Médaillons et portraits en pied
Stéphane Mallarmé

- Oui, que la Littérature existe et, si l'on veut, seule, à l'exclusion de tout.
La Musique et les lettres
Stéphane Mallarmé

... Ayant peur de mourir lorsque je couche seul.
Poésies (1898), Angoisse
Stéphane Mallarmé

... Un livre, dans notre main, s'il énonce quelque idée auguste, supplée à tous les théâtres, non par l'oubli qu'il en cause mais les rappelant impérieusement, au contraire.
Crayonné au théâtre
Stéphane Mallarmé

... Un peu profond ruisseau calomnié la mort.
Poésies (1898), Hommages et tombeaux, Anniversaire, janvier 1897
Stéphane Mallarmé

C'était le jour béni de ton premier baiser.
Poésies (1898), Apparition
Stéphane Mallarmé

Calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur ...
Poésies (1898), Hommages et tombeaux, le Tombeau d'Edgar Poe
Stéphane Mallarmé

Car le Vice, rongeant ma native noblesse - M'a comme toi marqué de sa stérilité.
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Ce n'est pas avec des idées qu'on fait des vers, c'est avec des mots.

Stéphane Mallarmé

Ces nymphes, je les veux perpétuer.
Poésies (1898), l'Après-midi d'un faune
Stéphane Mallarmé

De l'éternel azur la sereine ironie ...
Poésies (1898), l'Azur
Stéphane Mallarmé

Devant le papier, l'artiste se fait.

Stéphane Mallarmé

Ecrire, c'est déjà mettre du noir sur du blanc.

Stéphane Mallarmé

Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté - Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté - Passait,
laissant toujours de ses mains mal fermées - Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.

Stéphane Mallarmé

Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse - En t'en venant la vase et les pâles roseaux, - Cher Ennui, pour
boucher d'une main jamais lasse - Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux.
Poésies (1898), l'Azur
Stéphane Mallarmé

Et tu jures avoir au gosier les étoiles.

Stéphane Mallarmé

Extase des regards, scintillement des nimbes!

Stéphane Mallarmé

Gloire du long désir, idées ...
Poésies (1898), Prose
Stéphane Mallarmé

Hosannah sur le cistre et dans les encensoirs, - Notre-Dame, hosannah du jardin de nos limbes!

Stéphane Mallarmé

J'aime l'horreur d'être vierge ...
Poésies (1898), Hérodiade
Stéphane Mallarmé

Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes - Planant sous les rideaux inconnus du remords.
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Je goûterai le fard pleuré par tes paupières, - Pour voir s'il sait donner au coeur que tu frappas -
L'insensibilité de l'azur et des pierres.
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Je t'apporte l'enfant d'une nuit d'Idumée!
Poésies (1898), Don du poème
Stéphane Mallarmé

Je travaille, et m'applique à vieillir aux heures de loisir.
Correspondance 1864 (1871)
Stéphane Mallarmé

Jouir comme la foule du mythe inclus dans toute banalité, quel repos ...
Poèmes en prose, Un spectacle interrompu
Stéphane Mallarmé

L'amour, quel autre mot pourrait donc venir donner une enveloppe verbale adaptée de nos spiritualités à
l'intime accord qui compose la nature des choses et au rythme grave et grand qui réalise tout l'univers.

Stéphane Mallarmé

L'artiste regarde sa fleur, non pas dans les verres grossissants afin de recueillir des faits pour la
botanique, mais avec la lumière qui voit, en la variété choisie de tons brillants et de délicates nuances,
des suggestions pour des harmonies futures.

Stéphane Mallarmé

L'espace à soi pareil qu'il s'accroisse ou se nie ...
Poésies (1898), Plusieurs Sonnets, I
Stéphane Mallarmé

L'homme est la source qu'il cherche.

Stéphane Mallarmé

L'Homme, puis son authentique séjour terrestre, échangent une réciprocité de preuves.
Richard Wagner
Stéphane Mallarmé

La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres. - Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont
ivres - D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
Poésies (1898), Brise marine
Stéphane Mallarmé

La littérature, d'accord avec la faim, consiste à supprimer le monsieur qui reste en l'écrivant ...
La Musique et les lettres
Stéphane Mallarmé

La pensée où les mots doivent dormir longtemps encore, afin d'éclore nouveaux et purs.
Correspondance, 1869
Stéphane Mallarmé

La Science ayant dans le Langage trouvé une confirmation d'elle-même, doit maintenant devenir une
confirmation du Langage.
Proses diverses, Notes
Stéphane Mallarmé

La tombe aime tout de suite le silence.
Quelques Médaillons et portraits en pied, Verlaine
Stéphane Mallarmé

Là-bas, où que ce soit, nier l'indicible, qui ment.
La Musique et les lettres
Stéphane Mallarmé

Le devoir est de vaincre, et un inéluctable despotisme participe du génie.
Les Poèmes d'Edgar Poe (1888), Scolies
Stéphane Mallarmé

Le monde est fait pour aboutir à un beau livre.
Réponse à des enquêtes, Sur l'évolution littéraire
Stéphane Mallarmé

Le Néant parti, reste le château de la pureté!
Igitur (Posthume, 1925), V
Stéphane Mallarmé

Le printemps maladif a chassé tristement - L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide.
Poésies (1898), Renouveau
Stéphane Mallarmé

Le splendide génie éternel n'a pas d'ombre.
Poésies (1898), Toast funèbre
Stéphane Mallarmé

Le temps est essentiellement affectif.

Stéphane Mallarmé

Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui ...
Poésies (1898), Plusieurs Sonnets
Stéphane Mallarmé

Mais ta chevelure est une rivière tiède, - Où noyer sans frissons l'âme qui nous obsède - Et trouver ce néant
que tu ne connais pas!
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots!
Poésies (1898), Brise marine
Stéphane Mallarmé

Métaux qui donnez à ma jeune chevelure - Une splendeur fatale et sa massive allure.

Stéphane Mallarmé

Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite du bonheur de
deviner peu à peu; le suggérer, voilà le rêve.
Réponse à des enquêtes
Stéphane Mallarmé

Nous sommes - La triste opacité de nos spectres futurs.
Poésies (1898), Toast funèbre
Stéphane Mallarmé

Nous sommes d'une école: nous vivons dans la mode.
Correspondance 1864 (1871)
Stéphane Mallarmé

Nuit blanche de glaçons et de neige cruelle.

Stéphane Mallarmé

O miroir! - Eau froide par l'ennui dans ton cadre gelée ...
Poésies (1898), Hérodiade
Stéphane Mallarmé

O Mort le seul baiser aux bouches taciturnes!
Poésies (1898), le Guignon
Stéphane Mallarmé

O poètes, vous avez toujours été orgueilleux; soyez plus, devenez dédaigneux.
Proses de jeunesse, Hérésies artistiques, "l'Art pour tous"
Stéphane Mallarmé

Où fuir dans la révolte inutile et perverse? - Je suis hanté. L'Azur! l'Azur! l'Azur! l'Azur!
Poésies (1898), l'Azur
Stéphane Mallarmé

Ouvrir sa bouche à l'astre efficace des vins.

Stéphane Mallarmé

Petit chien je t'affriolais
Avec du sucre et mes mollets.
Vers de circonstance (1920)
Stéphane Mallarmé

Que tout poème composé autrement qu'en vue d'obéir au vieux génie du vers, n'en est pas un ...
Crayonné au théâtre, Solennité
Stéphane Mallarmé

Repuiser, simplement, au destin.
Variations sur un sujet, Grands Faits divers
Stéphane Mallarmé

Sait-on ce que c'est qu'écrire? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère
du coeur.
Quelques Médaillons et portraits en pied, Villiers de l'Isle-Adam
Stéphane Mallarmé

Solitude, récif, étoile - A n'importe ce qui valut - Le blanc souci de notre toile.
Poésies (1898), Salut
Stéphane Mallarmé

Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change, - Le poète suscite avec un glaive nu - Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu - Que la mort triomphait dans cette voix étrange.
Poésies (1898), Hommages et tombeaux, le Tombeau d'Edgar Poe
Stéphane Mallarmé

Toi qui sur le néant en sais plus que les morts.
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Toujours avec l'espoir de rencontrer la mer, - Ils voyageaient sans pain, sans bâtons et sans urnes, - Mordant au citron d'or de l'idéal amer.
Poésies (1898), le Guignon
Stéphane Mallarmé

Tout écrivain complet aboutit à un humoriste!
Cité par Sacha Guitry dans Théâtre, je t'adore.
Stéphane Mallarmé

Tout hasard doit être banni de l'oeuvre moderne et n'y peut être que feint.
Les Poèmes d'Edgar Poe (1888)
Stéphane Mallarmé

Toute âme est une mélodie, qu'il s'agit de renouer ...
Variations sur un sujet, Crise de vers
Stéphane Mallarmé

Toute méthode est une fiction, et bonne pour la démonstration.
Proses diverses
Stéphane Mallarmé

Toute Pensée émet un Coup de Dés.
Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Stéphane Mallarmé

Toutes mes amitiés, et mes hommages aux pieds de Madame.
Lettre à Odilon Redon, 1er janvier 1888
Stéphane Mallarmé

Triste fleur qui croît seule et n'a pas d'autre émoi - Que son ombre dans l'eau vue avec atonie.
Poésies (1898)
Stéphane Mallarmé

Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, - Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!
Poésies (1898), Brise marine
Stéphane Mallarmé

Un grand écrivain se remarque au nombre de pages qu'il ne publie pas.

Stéphane Mallarmé

Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef.

Stéphane Mallarmé

La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence : elle doue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle.
Correspondance, lettre à Léo d'Orfer (27 juin 1884).
Stéphane Mallarmé

Dernière modification le 14 mars 2008 à 18h24