Citations sur Stéphane Mallarmé

Page créée le 14 novembre 2006 à 11h16 par François Direz print pdf

« Le nom de Mallarmé est connu d’un large public ; mais ses vers au-delà d’un cercle réduit d’admirateurs, sont très inégalement connus et appréciés, étant volontairement obscurs et voués par leur auteur à une lecture difficile. Cette obscurité, qui trahit une sorte de refus de la communication facile, éloigne le grand public de ses œuvres. Cependant plusieurs de ses vers ont un cours presque proverbial, même sans contexte. »

Paul Bénichou, Selon Mallarmé, Gallimard


« Il m’a toujours été impossible de regarder un Degas sans penser à Mallarmé. Tels de ses pastels, comme par une concordance magique, illustrent, impression pour impression, tels sonnets de Mallarmé. »

Claude Monet


« Mallarmé. Il est tellement clair dans la conversation qu’après l’avoir lu on le trouve causeur banal. »

Jules Renard, Journal


« Mallarmé, c'est encore un peu la joie enfantine d'exprimer dans ce style impassible et précis même la mode du jour, même une histoire d'employé de chemin de fer. »

Alain-Fournier, Correspondance


« Mallarmé, intraduisible, même en français. »

Jules Renard, Journal


« Mallarmé: ce professeur d'attention. »

Paul Claudel, Positions et propositions


« La lecture d’un texte de Mallarmé peut se révéler une expérience déconcertante pour quelqu’un habitué à chercher un message "derrière" ou "dessous" le texte. Mallarmé ne propose pas de signification mais institue un processus. Plutôt que supputer ce que le poète a voulu dire, le lecteur doit rechercher ce que le langage est en train de faire. En d’autres termes, le lecteur apprend à reconnaître que c’est la recherche du sens qui est significative. »

Barbara Johnson, De la littérature française, 1995.


L'art de Mallarmé éblouit d'abord, se comprend ensuite, s'admire indéfiniment après.

Emile Verhaeren, De Baudelaire à Mallarmé.

Dernière modification le 05 février 2008 à 17h07