Une Dentelle s'abolit

Page créée le 04 avril 2007 à 10h23 par François Direz print pdf

Une Dentelle s'abolit...

Une dentelle s’abolit
Dans le doute du Jeu suprême
À n’entr’ouvrir comme un blasphème
Qu’absence éternelle de lit.

Cet unanime blanc conflit
D’une guirlande avec la même,
Enfui contre la vitre blême
Flotte plus qu’il n’ensevelit.

Mais, chez qui du rêve se dore
Tristement dort une mandore
Au creux néant musicien

Telle que vers quelque fenêtre
Selon nul ventre que le sien,
Filial on aurait pu naître.

<< Surgi de la croupe et du bond | Poèmes de Mallarmé | Quelle soie... >>

Dernière modification le 30 novembre 2008 à 10h26